Que ce soit à travers les soirées SeedNetworking ou via tous les porteurs de projet que je croise, force est de constater la dure réalité : pas facile de trouver un "main developper" quand on lance un projet web. Qu'il soit associé ou non, d'ailleurs.
J'écris cet article parce que je suis toujours étonné de voir quasiment tous les porteurs de projet tomber de l'escabeau devant la difficulté de cette recherche.
Concrètement, la plupart des porteurs de projet en début de parcours n'ont pas les moyens de payer un développeur pour faire le boulot. Ils lui offrent donc souvent une récompense "à terme" (des parts, un intéressement au résultat).
Etape 1 : pour comprendre le point de vue du développeur, commencez par remplacer "récompenses à terme" par "si jamais ça marche" et "dans longtemps".
Etape 2 : acceptez le fait que le nombre développeurs réceptifs par rapport aux porteurs de projet demandeurs est de 1 pour 10. Il faudra faire avec.
Il y a au moins 2 raisons :
- "Moi aussi je porte un projet"
Un mois de travail suffit pour s'auto-proclamer "porteur de projet", c'est donc plus ou moins à la portée de n'importe qui.
En revanche il faut minimum 3 ans d'expérience pour être autonome sur un projet informatique. Ca s'improvise un peu moins.
- Le dilemne du développeur
La plupart des développeurs vont se mettre vite au chaud dans une grosse SSII/ DSI.
Une bonne partie de ceux qui restent deviennent freelances. Ce sont eux les lead developpers de rêve. N'oubliez pas cependant leurs contraintes :
. Leur statut signifie qu'ils doivent gagner leur vie, et qu'ils n'ont pas -contrairement aux porteurs de projet- 24 mois d'assedic devant eux pour "essayer".
. les meilleurs d'entre eux sont extrêmement courtisés, et payés cher (600€/j).
Ca ne laisse plus grand monde disponible pour nos entrepreneurs...
Manque de développeurs ou manque de bons projets ?
Les porteurs de projet parlent souvent très fort, on les entend donc beaucoup. "C'est vraiment dur de trouver un bon développeur". En fait c'est dur de trouver un développeur, tout court.
Les développeurs sont plus discrets et ça s'entend donc moins, mais ils sont tous d'accord pour dire que c'est extrêmement difficile de trouver un bon projet.
Les échos des développeurs et des business angels se rejoignent : il y a 1 bon projet sur 50, peut-être même sur 100. C'est à dire un projet suffisamment convaincant pour que le développeur accepte de mettre son salaire à 0 pendant quelques mois.
Et quelle technologie choisir ? ( update 23/04)
Drupal, c'est bien. Rails, c'est beau. Mais préparez-vous à vous battre encore plus pour trouver les compétences.
Là aussi la raison est simple : aucun développeur ne commence par ça. Il y a va parce qu'il maitrise déjà très bien un socle plus standard ( un CMS simple, PHP, etc). Ce sont les meilleurs, ils sont rares et ils le savent très bien. Ils ne partiront que sur un excellent projet.
Au-delà de la querelle de clochers, le boulevard c'est PHP.
Concrètement, comment faire ?
Solution 1 : Networkez, tout le temps, partout. Cf le tag networking ce ce blog.
Solution 2 : payez une agence/petite SSII/un freelance pour faire un prototype un peu sale, trouvez de l'argent sur la base de ce prototype, et embauchez un bon avec un vrai salaire.
Mais comment trouver un salarié ?
Solution 1 : networkez... :-)
Pas vraiment de solution 2.
Les bons développeurs qui aiment les petites structures ont tout simplement créé la leur, et sont freelances.
Les RH des groupes informatiques s'occupent quasiment de tous les autres, avec une puissance de feu contre laquelle vous ne pouvez rien.
Et SeedNetworking dans tout ça ?
SeedNetworking est là pour aider les entrepreneurs web early stage à démarrer : trouver des compétences pour monter un premier produit. Ce n'est qu'un coup de pouce dans votre recherche, mais il se trouve que c'est la seule initiative qui braque le projecteur sur ce problème. Nous arrivons à ramener le temps d'une soirée la proportion à 1 dév pour 2 projets, et même 1 pour 1 régulièrement.
On est loin du 1 pour 10 de la vraie vie, mais on est loin aussi de la garantie de résultats. Si c'était le cas, nous ne serions pas une association mais un cabinet de recrutement, et nous facturerions 10k€/tête la soirée :-) !
Nous estimons qu'une dizaine de boites se sont créées directement grâce à une rencontre lors de nos soirées, soit environ une boite par événement.
Nous savons que beaucoup de projets ont considérablement avancé grâce à nos soirées, suite à une mise en relation, un nouveau regard, une remarque en passant, etc.
Oui il y a (entre autres) des petites SSII, oui il y a (entre autres) des projets fumeux. Tant mieux, c'est aussi pour ça que ça marche.
Nous ne filtrons pas les projets :
- parce que tout projet early stage commence par être fumeux, et c'est dans nos soirées qu'il devient un projet solide.
- parce que même les porteurs moins avancés ont un carnet d'adresse, et qu'ils en font profiter les autres.
Nous ne filtrons pas les compétences :
- parce que même les petites SSII peuvent prendre des parts,
- parce que présenter son projet à une SSII permet de se rendre compte de ce que ça coutera si on doit le payer cash, et de ce que vaut le boulot de son futur associé.
Soyez lucide : il y a très peu de chances pour que vous trouviez l'âme
soeur directement dans une de nos soirées. Mais beaucoup de chances en revanche que quelqu'un dans la salle
connaisse votre âme soeur.
C'est pour ça que faisons du speed networking. A vous de trouver le chemin vers ce contact...
Bonne recherche !
Et de l'autre coté ce n'est pas simple non plus ... pour les porteurs de projets à background technique, trouver un/une commercial(e) pour intégrer le projet en amont est pas évident.
Nous allons tenter notre chance du coté des agents commerciaux, maintenant que nous avons notre produit opérationnel .. puis bon les porteurs de projets restent quand même les premiers commerciaux de leur produit :)
Rédigé par : Romain | 23 avril 2010 à 08:58
Pour ma part, je trouve que le constat que j'ai vu passer récemment qui est qu'il y a beaucoup plus de porteurs de projet que de développeurs présents aux soirées seednetworking est le symptôme de ce malentendu. Il ne suffit effectivement pas de dire qu'on a une idée révolutionnaire pour embarquer quelqu'un avec soit. On parle de développeur, mais c'est bien d'un associé dont les gens ont besoin. Si les porteurs du projet partaient du principe qu'ils doivent d'abord chercher un associé et ensuite que cet associé a des compétences techniques.
Et oui, on me classe sans doute dans la catégorie "SSII" ou "agance" et ma question est simple, et c'est la même qu'un associé ou un banquier à qui on demanderait un prêt poserait : combien vous mettez sur la table ? La réponse était souvent loin d'être claire.
Dans tous les cas, il me semble effectivement important que les porteurs de projet puisse affiner leurs idées. Mais est-ce que le speed dating est adapté ?
Rédigé par : Yannski | 23 avril 2010 à 16:06
Veuillez excuser mes impardonnables fautes d'orthographes, je m'en vais me fouetter avec des orties fraîches...
Rédigé par : Yannski | 23 avril 2010 à 16:12
@Yannski
Pour ceux qui n'ont pas trouvé spontanément leur associé, il n'y a pas de règle. Associé, salarié, freelance, on voit vraiment passer les 3 profils ( qui évoluent souvent pendant leur recherche, d'ailleurs).
Reste à bien comprendre que networker n'est pas faire ses courses, pusiqu'il n'existe nulle part un supermarché des porteurs de projet ou des développeurs. C'est créer des rencontres, le plus souvent complètement improbables, qui vont rebondir vers d'autres et donner la solution. Ca ne s'invente pas, ça s'apprend.
Et là-dessus le speed networker est redoutable.
Petit retour personnel : j'ai rencontré pour mon projet plus de 50 dév, pour en short lister 6 qui ont bossé sur mon cahier des charges, pour en retenir un. Ca m'a pris 6 mois. Au début personne ne regardait mon projet, à la fin j'ai eu le choix.
NB : Sur le speed dating par rapport aux porteurs de projet early stage : tous les porteurs sont unanimes, il n'y a pas mieux pour affiner une idée que de la présenter 30 fois en 2h à des partenaires potentiels.
Bonne soupe aux orties...
Rédigé par : Au coude à coude | 23 avril 2010 à 16:31
@Romain
Je crois que Starting Blocks à HEC existe toujours : speed networking entre startup ou PME'up et commerciaux. Je ne connais pas la fréquence.
Sinon, networking, networking, networking. Quelques biz dev participent de temps en temps à nos soirées.
Rédigé par : Nicolas Hennion | 23 avril 2010 à 16:44
Salut Nicolas,
Excellent ton article!
Je n'ai malheureusement pas pu assister au dernier SeedNetworking... Un appel de dernière minute d'un client sollicitant notre intervention de manière urgente... Et oui, quand il y a un problème, c'est nous qu'ils appellent.
J'espère être présent la fois prochaine.
Chez troisfourmis (ex-gersbach.net), nos tarifs (dégressifs) sont habituellement compris entre 350 € et 500 € par jour. Des prix que justifie notre expertise synonyme pour nos clients :
1- d'économie de temps et d'argent,
2- d'idées futées et bon marché pour résoudre leurs problèmes,
3- pas de "bla, bla... ;)"
1+2+3= le tout garantissant la réalisation de leur projet en toute sérénité.
Nous aussi, les techniciens, avons des idées et des projets !
Il n'y a rien de tel qu'un CDC rédigé sans vocabulaire technique. C'est à nous qu'il revient de trouver les outils qui correspondent aux besoins exprimés par nos clients.
Le lancement d'un projet devrait donc suivre le cheminement suivant :
1- la rédaction d'un CDC ne contenant que les objectifs à atteindre,
2- sur la base du CDC, l'élaboration du CDCT,
1+2=3 et alors seulement le lancement d'un appel d'offres.
Et quelle technologie choisir ?
Drupal fait partie de notre domaine d'expertise, depuis cinq ans, mais je vais te dire une chose : Drupal n'est qu'un outil parmi d'autres.
Chez Trois Fourmis, nous utilisons de nombreuses autres technologies et méthodologies pour « bien » répondre à un CDC. Nos clients définissent les objectifs à atteindre, NOUS choisissons le meilleur moyen de les satisfaire, c'est aussi ça notre métier.
S'ils souhaitent intégrer une API externe, un Webservice, stocker des données sur AmazonEC2, installer un Cluster, un Solr Apache, s'ils sont intéressés par le ethical hacking... Ils n'ont qu'à le demander !
S'ils veulent lancer des roquettes ? Qu'ils nous le disent également ! (et nous ferons appel à un fournisseur ;).
Notre ingénieur senior (Mainframe, AS400, Java ..) a 20 ans d'expérience et étudie CLIC L4G (!) pour un client qui en a vraiment besoin, donc ...
Personnellement, je n'aime pas les grosses structures, j'ai donc choisi de créer une SSII. Notre métier : comprendre et résoudre les problèmes techniques liés à la réalisation d'un site internet. Regardez notre dernier site, nous l'avons choyé : www.euractiv.fr, D'apparence peut-être facile, il s'agit pourtant d'un site à la mécanique interne plutôt complexe et le résultat de plusieurs mois de travail en équipe.
Faire un CDC avec objectivité n'est pas facile et quand il contient des orientations techniques (généralement erronées) il est bien plus difficile encore à comprendre.
De manière concrète, il existe deux modes opératoires majeurs :
Plan A- Passez nous commande via CDC + CDCT = nous le respecterons à la virgule prêt (erreurs comprises)
Plan B- Demandez nous conseil : nous sommes là pour ça aussi !
a bientôt
Rédigé par : Martingersbach | 25 avril 2010 à 14:24
Bel article et belle analyse.
Classé du côté "Porteur de compétence", ACSEO intervient dans le domaine du conseil et du développement de projets Web & Mobile au forfait. Nous sommes 4 dév + 1 graphiste et nous cherchons des porteurs de projets souhaitant s'appuyer sur une équipe technique solide et complète.
A ce titre, les soirées SeedNetworking sont un moyen de rencontrer des porteurs de projets intéressants et de s'ouvrir l'esprit dans un cadre et une ambiance conviviale.
Il est certain que la qualité des projets et les objectifs varient en fonction des personnes que l'on rencontre... Je pense que ces soirées sont un vrai bel exercice pour ceux qui cherchent à obtenir un point de vue technique objectif sur leur projet.
Encore bravo pour cette initiative, qui a de plus en plus de succès si j'en crois les affluences...
Et n'hésitez pas à nous contacter ;)
Rédigé par : Acseo | 26 avril 2010 à 10:37
@Nicolas
Hélas je crois que le StartingBlocks n'est plus d'actualité .. leur site est down, et personne ne répond sur leur adresse gmail.
Ducoup effectivement je network, je network, et je network .. enfin j'essaye :)
Rédigé par : Romain | 27 avril 2010 à 10:29
Il y a une chose à côté de laquelle tu es passé.
La plupart du temps un projet présenté à un développeur c'est :
(Mise ne situation)
Porteur de Projet : Dis j'ai un super projet tu veux bien m'aider à le dev ?
Développeur : Pourquoi pas...
Porteur de Projet : Alors, c'est une application iPhone qui sert à commander des Pizzas, et qui va faire gagner plein de fric...
Développeur : Ok...
Porteur de Projet : Donc je peux pas te payer tout de suite mais quand ça marchera on fera 50/50....
En gros l'idée dans la tête du développeur c'est :
- Il fait tout le taff gratuitement... (et ne prenant tous les risques)
- Il ne récupère que 50% des gains...
Voila pourquoi 99% des projets présenté à un seednetworking ne trouvent pass de développeurs...
Rédigé par : un seednetworkeur | 10 mai 2010 à 15:40
@ un seednetworkeur : merci pour ce commentaire, il vaudra un article à lui tout seul !
Il n'y a pas que les porteurs de projets qui n'ont pas toujours les pieds sur terre, il y a aussi pas mal de développeurs. Nothing personnal, of course, je ne crois d'ailleurs pas t'avoir rencontré...
Si en tant que développeur vous pensez sincèrement que vous faites "tout le boulot", arrêtez tout ! c'est soit que le business visé est moisi, soit que le porteur de projet avec qui vous voulez bosser est très mauvais.
La suite dans qq jours.
Rédigé par : Nicolas Hennion | 14 mai 2010 à 10:59
Hello, et bravo tt d'abord à votre initiative pour seednetworking!
Je m'y suis rendu à la dernière session et n'ai pas trouvé chaussure à mon pied, du fait du peu de développeur souhaitant s'associer, comme l'explique parfaitement ton article!
Je suis porteur de projet, mais aussi développeur, bien que pas assez dans la techno engagée (Ruby On Rails), d'où notre recherche. Mais je comprends parfaitement le point de vue du développeur, qui arrive sur le projet d'un autre, et qui n'a que qqs petites minutes pour s'y projeter.
Au porteur de projet de pitcher comme un Dieu :)
Perso, côté motivation, je quitte mon boulot, sans salaire pour m'y consacrer à temps plein à partir de juillet, alors, j'assure à "seednetworkeur " que je suis vraiment très engagé :)
Rédigé par : Fred A. | 14 mai 2010 à 16:50
Salut à tous,
J'ai lu avec grand soin tous vos commentaires ;)
Je suis un porteur de projet.
Permettez moi de vous remercier, car vous m'avait remis les pied sur terre:).
Néophyte dans le domaine informatique et comme de nombreux porteurs de projet, je souhaiterai m'associer a un freelance et voir naitre mon projet. Être lier de la tête au pied à cette personne et l'embarquer dans cette aventure.
La question qui me turlupine grandement et qui n'a pas été traité est:
Comment être sûre que l'on peut faire confiance???
Comment être sure qu'après divulgation du projet, on ne sera pas doubler?
Désoler d'avance d'être si méfiant, mais un jour, on m'a dit que les requins domine le monde:)
En espérant avoir plus de précision
@+++
Rédigé par : Bernard | 21 décembre 2010 à 16:18
Bonjour à tous,
Je m’apelle Cyril, je suis Ingénieur PHP/javascript avec plusieurs années d’expérience et je m’intéresse de très près à la création de business . J’ai notamment pour hobby la lecture des livres du personnal MBA . Estimant que chacun a sa spécialité, je suis pour le mélange des talents et l’association de profil différents . Si vous avez un projet intéressant que souhaitez partager, vous pouvez me contacter : [email protected]
Cordialement,
Cyril
Rédigé par : Cyril | 22 décembre 2010 à 04:50
@Bernard :
- je n'ai jamais vu personne se faire doubler/piquer son idée. en revanche des deals qui pètent, c'est courant, et c'est toujours le porteur réel qui part avec son idée ( ie celui qui dépense le plus de temps et d'argent sur le projet)
- si tu as peur de te faire doubler, c'est que tu n'as pas conscience clair de ce que tu peux apporter à ce projet, mis à part l'idée initiale : du cash ? une vision ? une ambition ? expérience d'entrepreneuriat ? expérience métier ? réseau ? carnet de clients ? temps ? des méthodes qui font la différence ?
Pourquoi c'est clairement à toi de porter ce projet, plus qu'à un autre ?
- quelle que soit le profil de ton associé, la confiance se construit à l'épreuve du feu. Elle ne s'invente pas a priori. Un début d'épreuve peut être de commencer par payer le futur associé pour voir comment vous travaillez ensemble.
@Cyril : tu es à Paris ?
Rédigé par : Nicolas Hennion | 22 décembre 2010 à 18:55
Je ne suis pas a Paris, mais a Taiwan . L'avantage principal etant que je propose des tarifs et un rapport qualite prix tres avantageux grace a la vie deux moins chere ici par rapport a la France ;) . De plus les outils modernes aidant (skype, google docs, ...), travailler a distance n'est pas du tout un probleme (j'ai des clients en France, aux US, et en asie) .
Rédigé par : Cyril | 11 avril 2011 à 10:36
Je viens seulement de lire cet article.
J'ai moi même fait ce parcours de porteur d'idée. Un chemin de croix.
Mais au bout du compte y gagne beaucoup en maturité. Mon idée elle même a beaucoup évoluée et avec du recule, je me rend compte qu'il est aussi important de s'éessayer, d'expliquer, de réexpliquer de tourner et de retourner le projet avant même qu'il puisse être viable.
Je suis aujourd'hui arrivé à un niveau intéressant où je peux prétendre que je n'ai pas de concurent pour un concept à la base très simple pour rendre le web et les expérienes de la vie réel moins cloisonnées et moins ennuyeuse.
Je me sent plus armé pour pitcher et trouver un développeur.
--->je suis un architecte visionnaire. Ca aide pas mal aussi.
Rédigé par : Romainbey | 04 février 2012 à 08:24
Bonjour ,
Moi j'ai trouvez une plateforme excellente, pour les échanges entre les porteurs de projet informatique et les professionnels de ce monde .
www.progonline.com, j'ai 60 % des clients viennes de chez Progonline, Une plateforme qui mets en confiance nos clients et nous permets de signées avec des clients que l'ont aurez jamais signés en temps normal
Le cdn
Rédigé par : Le CDN | 10 avril 2013 à 12:24