En six mois, j'avais le temps de balayer pas mal de sujets.
Je repartis donc mon temps entre plusieurs grand thèmes :
Brainstorming
C'est le détail de ma "chasse aux papillons". Il en ressort
- une analyse macro d'une grosse dizaine d'idées réalisables.
- une analyse des tendances du moment/marchés porteurs, liés au net ou non.
- une liste assez longue (30 points) de nouvelles pistes complètement vierges !
Veille
Ca
a été le premier vrai changement dans ma manière de travailler, la mise
en place d'une veille assez systématique sur quelques sujets,
grandement facilitée par les agrégateurs de contenus (dont je parle ici)
Je me suis
concentré en premier sur l'e-business, les start-up et les TIC
(Technologies de l'Information et de la Communication = les "nouvelles
techno") en général, à travers une série de blogs et de magazines. Ca
m'a impressionné dans le cas des blogs : la toile est déjà tellement
dense qu'il ne faut que quelques heures pour dénicher et évaluer les
dix auteurs qui comptent sur un sujet. J'aurai l'occasion de revenir en
détail sur les principaux, il y a vraiment plein de choses
intéressantes à glaner en un minimum de temps.
Peu après, j'ai fait
le même travail sur le management des connaissances ( un de mes
principaux axes de réflexion). Là aussi, j'ai vite trouvé les cinq noms
qui comptent.
Juste une petite remarque en passant, il se trouve
que les frontières ne sont pas complètement abolies... on trouve très
facilement les infos sur les publications françaises, un peu moins sur
les blogs étrangers. Un peu étonnant, alors que la plupart de ces
auteurs ont vécu/travaillé aux USA. Ce n'est pas dramatique, la France
-ou au moins ces quelques contributeurs français- n'est pas si en
retard que ça sur ces domaines bien précis, et elle partage ses infos
(la France est parmi les nations les plus bloggeuses).
Comme c'était mon premier pas dans le système, j'y ai passé pas mal de temps. Financement (business angels et VC), économie/stratégie de l'innovation, publications à caractère plus politique (la place de la France dans tout ça, comment favoriser l'entrepreneuriat, etc), particularités de stratégies de business en ligne par rapport aux business conventionnels, analyse des tendances, des succès et des flops. Il y a vraiment beaucoup de choses. Non seulement les acteurs ne chôment pas, mais ils partagent leurs expériences !
Un peu de technique
On
peut très bien travailler dans les nouvelles technos plus ou moins sans
savoir écrire une ligne de code, et c'était mon cas jusque maintenant.
J'ai quand même profité de cette période de calme relatif pour me
plonger dans les joies de la programmation.
Résultat : du côté du
code, j'ai poussé juste ce qu'il faut la compréhension des enjeux pour
une utilisation saine et sans risque. Ca me suffit. Definitly, je ne
pense pas être un vrai ingénieur informaticien...
Du côté des outils
de gestion de contenu, un peu plus conviviaux que le code pur, je vais
essayer de m'y mettre un peu sérieusement avant le départ, à
confirmer...
Spécifications fonctionnelles
Ca
c'est un vrai truc de chef de projet, ça consiste à décrire très
précisément les besoins du client et la manière de les satisfaire dans
un projet précis.
J'ai donc attaqué en détail un premier sujet, qui
semble pas trop mal ficelé à l'heure actuelle, mêlant wikipedia,
l'apprentissage des langues, le web participatif, bref pleins de sujets
bien tournés vers la gestion des connaissances collaborative grand
public.
Réseaux sociaux
Là
aussi, c'est le genre de travail qu'on ne prend jamais vraiment le
temps d'initier. Facebook, linkedin, viadeo, etc : à quoi servent ces
réseaux sociaux dont on parle de plus en plus ? Pour le comprendre, il
faut déjà s'y inscrire, essayer d'y retrouver/inviter ses amis, et
prendre un minimum le temps de flaner sur les interfaces. Je reviendrai
en détails sur ce sujet dans un prochain message, mais il me semble
évident que, même si ça parait assez gadget aujourd'hui, c'est là une
innovation au moins comparable à l'e-mail, et que ça va vraiment
révolutionner les modes de travail en entreprise dans les années qui
viennent.
Knowledge management
Dans ma chasse au papillons, j'en avais récolté un nettement plus gros que les autres.
Les
papy-boomers vont partir en retraite dans quelques années, le turnover
de toutes les boites augmente sévèrement, et ce dans les PME comme dans
les grandes entreprises. Cependant, il me semblait bien qu'il n'y avait
toujours pas d'outil/de méthodologie de knowledge management (ou
gestion de la connaissance, ou encore KM) digne de ce nom qui se soit
imposée. Quand je dis digne de ce nom, je parle d'une méthode au
service de ceux qui l'utilisent et pas une bibliothèque insondable que
personne ni ne renseigne, ni ne consulte. Vaste sujet, au carrefour de
la technologie, du management, de la conduite du changement ; bref, de
plein de choses qui me parlent.
Un petit coup de blogs pour trouver les principaux acteurs du sujet, un petit coup d'amazon pour commander leurs meilleurs ouvrages (livrés en 4 jours dans ma tanière Thai !), et me voilà plongé dans un cocktail vraiment passionnant de sociologie, de théorie des organisations, de management, de travail collaboratif. J'avoue que c'est pour moi un peu la révélation. Là aussi, je prendrai le temps de revenir en détails sur ce ouvrages et leurs auteurs, mais le concept "d'entreprise 2.0" me parle énormément !
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